C’est ce qui m’est arrivé très récemment ! Quand je sens que je n’ai plus l’élan, je sens qu’une transformation est en cours ; et dans ce cas-là je sais qu’il n’y a rien à faire, juste à laisser faire, laisser oeuvrer sans chercher à se raccrocher à ce que je connais.
Dans ces cas-là, je me pose des questions (sans chercher à y répondre intellectuellement) : de quoi j’ai envie ? là, c’était rien…
hé oui, quand même.. oui, c’était pas évident ce RIEN !
Ok, j’avais envie de rien.. j’ai quand même affiné, car je sentais que ça ne suffisait pas,
que c’était une invitation à aller en profondeur, dans mon intériorité.
Qu’est-ce que je ne voulais plus ? Ah, ça c’était plus facile j’ai donc énuméré ce que je ne voulais plus. Et quand je sens que quelque chose se termine, je suis très attentive à ce que j’émets comme intention, car ça arrive. Si, si… la pensée est créatrice. La pensée, mais pas que mentale bien sûr. Je veux être riche, c’est mental, c’est pas dans mes cellules que je le ressens ; pour moi ça fait toute la différence.
Une fois énuméré tout ce que je ne voulais plus, c’est comme un sac à dos qu’on enlève car il est trop lourd… une fois plus allégée, j’ai ressenti ce besoin de LIBERTẺ.. LIBERTẺ ? Pourtant je me sentais libre (enfin, je me croyais libre). Libre de prendre des rdv quand je le souhaitais, de poser les horaires que je souhaitais, d’aller et venir.. ce n’était qu’illusion. Je me sentais comme enfermée dans des habitudes, dans des croyances limitantes que j’étais libre. Le mot libre est vaste et différent selon chacun. Là ce qui était ressorti, c’est que j’avais besoin de me déplacer librement… j’ai donc pris ma voiture, ayant eu des affaires à régler sur Toulouse.
Je devais n’y aller qu’une semaine, et du coup, je me suis dis « autant joindre l’agréable à l’utile » ; et c’est ce que j’ai fait. J’ai pris ma voiture, j’ai pris des petites routes, je me suis arrêtée là où l’endroit me parlait. J’ai visité des lieux magnifiques, rencontrée des personnes, un regard, quelques mots, magiques ! Je me suis posée, ai médité, me suis ressourcée pour me retrouver. La solitude, pour moi, est un cadeau que je m’offre et qui me ressource pleinement, qui me permet de me reconnecter à ce qui est important, primordial pour moi.
Ce que j’ai vécu également dans ce chemin initiatique, c’est un bel accompagnement durant la Pâques avec Isabelle Padovani, qui proposait des pratiques, sons, mantras avec une spécificité journalière. Et chaque jour quelque chose se réveillait en moi, m’appelait, me portait, me connectait à la joie !
Puis, je suis arrivée à Toulouse, pour cette affaire qui me demandait, me prenait beaucoup d’énergies et dans laquelle je sentais monter l’insécurité. Je le voyais, et ne pouvais rien faire d’autre que de laisser vivre cette insécurité… sans pour autant l’accepter pleinement.
Je me suis attelée à cette affaire ; c’était un lieu où j’avais vécu quelques années auparavant et que je retrouvais après 4 ans. J’avais besoin de m’y reconnecter en conscience, de faire ce que j’avais à y faire, en conscience.. comme une réparation ! D’ailleurs c’était une réparation de ce lieu ! Et dans cet espace qui m’a pris du temps ; ou plutôt, j’ai choisi de prendre ce temps pour réparer ce qu’il y avait à réparer, de le remettre au goût et aux énergies du jour. Cela m’a pris 5 jours, pour nettoyer, transformer, purifier, et embellir ce lieu. J’ai pris le temps de le remercier pour ce qu’il m’avait apporté, et j’ai pris le temps de le laisser partir, pour m’autoriser et me permettre de laisser venir à moi une nouvelle période de vie, comme un nouveau chapitre, un nouveau livre.
Ce faisant, je sentais en moi, j’avais la conscience de le vivre en conscience, une purification intérieure, un allégement, une allégresse de cet embellissement extérieur, qui me renvoyait à ce que j’avais à vivre à l’intérieur ! Prendre le temps de goûter, de vivre, de sentir, de partager.. et ce, dans la joie ! Et c’était cette joie que j’avais perdue de vue et que j’ai retrouvée sur ce chemin initiatique durant ce voyage et durant cet embellisement.
Ce ne sont pas les choses extérieures et les circonstances qu’il faut changer en premier lieu, mais ton attitude intérieure. Lorsque la transformation intérieure est accomplie, la transformation extérieure suit d’elle-même. ~ K.O. Schmidt
Et ce n’était pas terminé ! Je suis allée voir une amie et nous avons vécu un week-end magique ! Des méditations, des marches, des échanges, des instants forts de silence…
de la danse, des chansons, des rires. Des connexions qui nous ont nourri toutes les deux, au-delà de ce que nous nous attendions ! C’est ça qui est magique, c’est que « vivre l’instant présent sans rien attendre », nous a permis de goûter à l’essentiel pour chacune. De retrouver la simplicité, l’authenticité, le silence, la gaieté dans notre Être. L’Amour de Soi, l’amour de l’autre, sans aucune attente, sans aucun jugement…
Puis nous avons échangé un soin énergétique ; et l’une comme l’autre avons touché ce qu’il était primordial pour chacune de conscientiser… Un cadeau de la vie, car nous nous sommes autorisées à prendre ce temps dont nous avions besoin, toutes les deux, ensemble.. et tout était fluide, magique, coulait de source ! Un moment hors du temps !
Et de mots en mots, nous en sommes venues à parler du chemin de St Jacques de Compostelle. Lui disant que c’était quelque chose qui m’appelait depuis longtemps, pour autant que je ne voulais pas le vivre seule ; et une parole en amenant une autre, nous nous sommes données rendez-vous en septembre pour une semaine (ou plus) sur ce chemin initiatique de St Jacques de Compostelle… ce chemin que nous souhaitons vivre dans la même simplicité de ces moments présents que nous nous sommes offerts, dans cet espace du week-end… et avec comme accompagnement, le tambour, la méditation, la connexion à la nature et à notre vraie nature.
Ce week-end m’a permis de connecter ce qui était important pour moi et de me reconnecter à ce que j’ai à vivre dans mon quotidien, là où je vis, où que je vive. Cette petite voix intérieure me guide toujours, et elle est de plus en plus fluide et claire, pour autant que je l’écoute. Et quand je l’écoute, chose que j’ai faite, c’est tout simplement magique ! C’est comme un tapis rouge qui se déroule pas à pas, me précédant, m’ouvrant des portes insoupçonnées !
Le devoir de tout homme est de cultiver sa joie intérieure – B. Weber
La vie est un chemin initiatique, nul besoin de faire des stages, des formations (même si j’adore, car il y a d’autres rencontres, d’autres possibles, d’autres ouvertures…). La vie nous enseigne par elle-même, dès que l’on vit en conscience ce qui se vit à l’intérieur de soi. Chaque rencontre, chaque partage est une source intarissable, une nourriture naturelle et vivifiante, à vivre en conscience pour qu’elle nous amène sur ce chemin de connaissance de Soi ; ce chemin de l’ÊTRE que nous sommes appelés à vibrer, pour cette nouvelle Terre, cette nouvelle Conscience à laquelle nous aspirons de plus en plus. Tout est là !
Que j’aime ces inspirations, ces respirations de bonheur, de joie, de paix et d’unité ! Oui, c’est exactement cela, la paix et l’unité avec tout ce qui vit !
Puissiez-vous les connecter, les vivre, les ressentir pleinement, et laisser la vie s’écouler en VOUS !
Prenez soin de vous.
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Sylviane Battaglia est praticienne en Méthode Psycho-Énergétique et Corporelle. Elle aide celles et ceux qui cherchent à comprendre et libérer les maux et messages du corps, des traumas, croyances, limites. Elle accompagne chacun.e à emprunter la voie de la spiritualité pour retrouver la voie du Coeur et cheminer en conscience.
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